Le 21 novembre 2004, aux Etats-Unis, sortait la Nintendo DS. Alors que la GameCube, elle aussi fabriquée par Nintendo, n’arrivait pas à rencontrer le succès commercial, cette nouvelle console portable était une sorte de va-tout pour l’entreprise japonaise.
Pari réussi : la machine dépasse toutes les espérances de son constructeur et devient la deuxième console la plus vendue de l’histoire (juste derrière la PlayStation 2), avec plus de 154 millions d’unités écoulées. Le tout grâce à sa conception particulière et à ses fonctionnalités, parfois étranges, qui ont marqué l’histoire vidéoludique.
Les deux écrans : une nouvelle grammaire de jeu
Commençons par sa caratéristique la plus évidente : DS, pour Dual Screen (« double écran », en bon français). Un en haut et un en bas. Si certains développeurs se contentent d’utiliser cet écran surnuméraire comme d’une simple extension verticale – dans Animal Crossing : Wild World (2005) par exemple, l’affichage supérieur montre le ciel –, d’autres y voient une occasion d’inventer une nouvelle grammaire.
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